Après la sécheresse,
la crise des prix, l'épidémie de fièvre catarrhale c'est maintenant l'OMS et le
relais médiatique des résultats d'études statistiques résumées en une formule
lapidaire "la viande rouge probablement cancérigène " qui s'attaque à
la filière viande. Cette fois c'est vraiment trop!
Malgré les
annonces intempestives, le fait scientifique n'est pas avéré et le résultat des
études épidémiologiques reprises par l'OMS relativise largement leurs
conclusions. Elles considèrent que le risque de développement de cancers du
colon est lié à une consommation excessive de viande transformées et qu' il ne
s'agit que d'une présomption dans le cas de la viande rouge. Donner sciemment
une image défavorable d'une filière, qui
malgré les difficultés s'est engagée dans une démarche d'adaptation de l'offre à
la demande des consommateurs, c'est faire une bien mauvaise manière aux
professionnels et notamment aux éleveurs.
Si on ajoute les
propositions servir des menus végétariens de substitution dans les cantines
scolaires, on comprend mieux pourquoi la consommation de viande bovine est en
baisse constante depuis 10 ans.
Il est grand
temps de retrouver la raison, de valoriser nos productions et nos terroirs, de
labelliser nos viandes de qualité, de
promouvoir les circuits courts dans la restauration collective et d'avoir un
discours clair et équilibré sur les questions de santé et de nutrition.