La majorité sénatoriale a adopté, le 25 mai dernier, le projet de loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République.
La transformation de l’école et du quotidien des élèves est aujourd‘hui concrètement engagée, avec un objectif essentiel : favoriser l’égalité et la réussite de tous nos enfants.
C’est une école de la mixité
sociale, une école de l’égalité et de la justice, une école ouverte au monde, qu’a
voulu le Sénat ; une école « mieux-veillante », selon le chef de
file des sénateurs socialistes Jacques-Bernard Magner.
Les sénateurs socialistes se sont
engagés pour cette loi ambitieuse favorisant une éducation accessible pour
tous.
La place essentielle de l’école
maternelle, sécurisée dans ses fondements pédagogiques et ses structures, sa
spécificité dans l’école républicaine française, sont réaffirmées. Mes
collègues sénateurs socialistes et moi-même nous en félicitons.
Désormais intégrée pleinement
dans les étapes d’apprentissage, elle garantira à l’enfant de s’ouvrir au monde
et d’acquérir langage et pensée abstraite, des acquis indispensables pour
réussir les apprentissages fondamentaux dispensés ensuite à l’école primaire.
Elle scelle surtout l’égalité pour tous face à l’apprentissage dès le plus
jeune âge.
Les rythmes de travail des
enfants seront donc modifiés afin de mieux répondre à leurs besoins et à leur
fonctionnement. Ces modifications impliquent des évolutions organisationnelles,
évolutions qui seront en partie de la responsabilité des collectivités
territoriales. J’attire ainsi votre attention sur l’article 47 du texte, voté
par le Sénat, prévoyant la mise en place d'un
fonds d'aide aux communes pour la mise en place de la réforme des rythmes
scolaires.
Création des écoles supérieures
du professorat et de l'éducation, redéfinition du socle commun de
connaissances, de compétences et de culture, création d'un service public
du numérique éducatif et de l'enseignement à distance, formation à
l'utilisation des outils et des ressources numériques, enseignement obligatoire
d'une langue vivante étrangère au début de la scolarité obligatoire,
recours aux langues régionales dans l'enseignement et soutien à la
scolarisation des enfants en situation de handicaps, autant de priorités qui
traduisent concrètement l’engagement du Président de la République vis-à-vis de
la jeunesse.
Cette réforme pédagogique majeure
est également une traduction de l’engagement de la majorité pour la réussite de
tous les enfants de notre pays.
Les moyens engagés sont
sensibles. Il est mis fin aux suppressions d’emploi et au non remplacements des
départs en retraite. 60 000 postes sont programmés sur le quinquennat.
Dans le contexte budgétaire actuel, c’est un effort considérable.
Je suis heureuse de voir
renforcés les principes fondateurs du service public de l’éducation nationale,
principes fondateurs que j’ai constamment défendus au cours de mon engagement
politique.