Un colloque est organisé, sur ce thème, au Sénat le lundi 30 septembre et un rapport a été remis
au Premier Ministre par ma collègue Aline Archimbaud , sénatrice de Seine Saint Denis.
Dans le cadre de ce colloque , j’animerai
une table ronde
14h15
- 15h45. Table ronde 2: LES PIONNIERS DE L’INNOVATION
Redonner du sens aux pratiques, impliquer
les populations, lutter contre les cloisonnements administratifs et bousculer
les rigidités et les conservatismes.
avec
la participation de Huguette Boissonat, directrice du département santé d’ATD quartmonde.
Zahia Bensekhri, médiatrice santé au centre de santé communautaire «La
Place
Santé» dans le quartier Francmoisin à Saint-Denis.
Christian Fatoux, directeur de la
CPAM du Gard.
Frederic Lossouarn, directeur des solidarités de la municipalité de
Nantes.
Bertrand Riff,
médecin généraliste à la Maison
dispersée de santé de
Lille.
Bernard Thomasse, président de la
CPAM du Calvados.
Olivier Vilt,
coordinateur de Un chez soi d'abord à Lille.
Animé
par Anne Emery Dumas, sénatrice de la
Nièvre.
Dans
le cadre de la mission parlementaire qui lui a été confiée sur l’accès aux
soins pour les plus démunis, Aline Archimbaud, Sénatrice de Seine-Saint-Denis
et Secrétaire de la commission des Affaires sociales, a remis mardi 24
septembre son rapport au Premier
Ministre.
Au
terme de nombreux déplacements de terrain dans différentes régions et de
plusieurs centaines d’auditions de professionnels de santé, de personnels de la
sécurité sociale, d’assurés sociaux, d’élus, de travailleurs sociaux et de
chercheurs, Aline Archimbaud analyse dans ce rapport les raisons multiples qui
ont fait que l’esprit de la loi CMU est aujourd’hui défiguré.
J’avais reçu Aline Archimbault à
Nevers le 17 juin dernier. Ayant travaillé avec elle sur ces questions, j’ai pensé utile de lui
présenter la situation de la
Nièvre. Nous avons rencontré les associations qui œuvre
quotidiennement sur le terrain pour les entendre et bénéficier de leur
connaissance particulière du sujet .Nous avons également échangé avec elles sur
les propositions concrètes qui pourraient être faites.
Au cours
de cette journée, nous avions rencontré :
- le Collectif Solidarité qui regroupe 27 associations et institutions
nivernaises du secteur social agissant dans le cadre de la lutte contre les
exclusions et la pauvreté dans notre département, parmi elles se trouvaient
présentes : l'association les Acteurs Solidaires En Marche; Pagode ; le Bureau
Information Jeunesse; des assistantes sociales du secteur des Bords de Loire et
du CCAS de Nevers; l'Association d'Aide aux Victimes (Andavi).
- La chef de projet au pays Nivernais-Morvan, Laurianne Legeay .Le pays
pilote les contrats locaux de santé et il est chargé de mettre en place une
politique territoriale de santé.
- La directrice du groupement interprofessionnel de la santé et de
l’autonomie du pays Bourgogne Nivernaise, Marie Fautrier, accompagnée du Président,
Jean Loup Lafeuillade et de Madame Frédérique Leblanc, chargée de mission. Le
groupement a mis en place le suivi des grossesses sur le secteur suite à la
fermeture de la maternité de Clamecy.
- La directrice de la
Maison de la
Prévention et de l’Accès aux Soins (MPAS), Isabelle Cimenti. La MPAS mise en œuvre par la Mutualité Française
Bourguignonne dans le cadre de la
Politique de Ville et du Dispositif de Réussite Educative, se
situe dans le quartier de la
Grande Pâture à Nevers. Cette structure a pour mission de
répondre aux carences qui entravent la réussite éducative de l’enfant, de
réaliser un bilan de santé complet en lien avec ceux qui ont déjà été
effectués, d’accompagner les familles dans la démarche « santé », de participer
et mettre en place des actions de prévention.
- Les médecins spécialistes de la gérontologie, les docteurs Beneviste et
Patoureaux et le docteur Warein, vice-président du CCAS de Nevers. Les
problématiques liées à l’accès aux soins des séniors dans notre département
interviennent de manière récurrente.
Refus
de soins, labyrinthe administratif pernicieux, obstacles financiers : des
millions de personnes se trouvent aujourd’hui face à un véritable parcours du
combattant lorsqu’elles souhaitent se soigner.
Afin
de retrouver le souffle de solidarité de la loi de création de la CMU en 1999, ce rapport
formule quarante propositions pour repenser la protection sociale française des
personnes en situation de précarité. Ce “choc de solidarité” doit passer
notamment par la lutte contre les dépassements d’honoraires, la généralisation
du tiers-payant, une simplification administrative, drastique, des innovations
sociales à soutenir et une prévention à développer.
S’appuyant
sur un rapport du SGMAP (Secrétariat Général à la Modernisation de
l’Action Publique), service dépendant du Premier Ministre, Aline Archimbaud
rappelle que la prise en charge des soins le plus en amont possible n’est pas
seulement une exigence morale, mais également une perspective d’économies
significatives à moyen terme. En effet, le renoncement et le retard tardif aux
soins coûtent des sommes colossales à l’assurance maladie, car l’état de santé
se dégrade entre temps, nécessitant des soins plus lourds.
Les
propositions qu’il contient, dont certaines ont été reprises en partie dans la
stratégie nationale de santé, auront vocation à être intégrées dans le
Projet
de Loi de Financement de la
Sécurité Sociale (PLFSS).