samedi 22 juin 2013

Le ministre de l'agriculture s'engage pour la relance de l'élevage Français



Conscient des difficultés auxquelles doivent faire face les éleveurs, et de l’importance du maintien et de la relance de leurs activités pour l’économie des territoires, Stéphane Le Foll a fait de l’élevage une priorité de son action. Le Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt est fortement mobilisé en réponse aux inquiétudes des éleveurs.


Son action repose sur trois engagements 


1. Assurer une meilleure rémunération des producteurs

Améliorer les relations commerciales

- Une meilleure prise en compte des coûts de production :
  • Le projet de loi consommation introduit une modification de la LME obligeant à inclure dans les contrats une clause ouvrant la possibilité de renégocier en cas de variation significative des prix des matières premières.
  • Concernant les contrats entre producteurs et transformateurs relevant de la LMAP, une clause du même ordre est également introduite, dans le projet de loi consommation.
  • La France continue à porter à Bruxelles, dans la réforme de la PAC, le fait que les mécanismes de crise puissent être déclenchés sur la base de l’analyse des coûts de production et plus seulement des prix de vente des produits.
- Des relations commerciales plus équilibrées :
  • Entre producteurs et transformateurs : le dispositif « contractualisation » de la LMAP sera modifié : encadrement des clauses de sauvegarde, meilleure protection des jeunes agriculteurs, renforcement du rôle du médiateur. Les premières organisations de producteurs (OP), qui permettent une négociation collective des contrats par les agriculteurs dans le secteur laitier ont été reconnues : elles permettront aux producteurs de négocier collectivement avec leur laiterie. L’organisation via les OP doit encore être renforcée.
  • Entre transformateurs et distributeurs : le projet de loi sur la consommation introduit une clarification des modalités de négociation sur la base des conditions générales de vente, une obligation de transparence sur le contenu des contrats, des précisions sur les modalités d’application des contrats signés, ainsi qu’un durcissement des sanctions.
  • Alors que les dispositifs de médiation entre clients et fournisseurs sont insuffisamment utilisés par le secteur agroalimentaire, la médiation interentreprises dédiera un des spécialistes au secteur agroalimentaire.

Mieux valoriser l’origine France et assurer des débouchés à nos productions

- la France a mobilisé d’autres Etats Membres de l’Union Européenne dont l’Allemagne pour demander à la Commission de renforcer au niveau communautaire l’obligation de la mention d’origine de toutes les viandes et des produits transformés carnés : le Commissaire européen Tonio Borg a d’ores et déjà annoncé le 20 mars dernier qu’il avancerait à l’automne 2013 la discussion autour du rapport sur cette question afin de proposer un renforcement de la législation en la matière avant la fin de l’année.

- La mise en avant et la valorisation de l’origine française des viandes, dans le cadre d’une démarche volontaire des filières, doit permettre de mieux rémunérer la production et la transformation. La réflexion en cours sur le développement d’un socle commun à toutes les viandes (« viande de France » ou « viande française »), sur la base des logos déjà existants y contribuera, en valorisant les points communs à toutes les filières : haut niveau d’exigence sanitaire et de traçabilité, respect des normes environnementales et de bien-être, normes sociales, définition commune de la notion d’origine.

- La promotion des produits français à l’export, dans le cadre des déplacements internationaux, via :
  • Des accords de partenariat : accord signé lors du déplacement du Président de la République en Chine pour offrir des perspectives de marchés pour les produits de charcuterie
  • Des accords permettant de lever des barrières sanitaires avec plusieurs pays tant sur la viande que sur la génétique animale : fin mai avec le Maroc, la Tunisie, l’Irak, l’Ukraine ou la Birmanie, après, entre autres, le Japon en février dernier.

Sénat - communiqués de presse