dimanche 29 septembre 2013

ACCES AUX SOINS DES PLUS DEMUNIS




Un  colloque est  organisé, sur ce thème,  au Sénat le  lundi 30 septembre et un rapport a été remis au Premier Ministre par ma collègue Aline Archimbaud , sénatrice de Seine Saint Denis.

Dans le cadre de ce colloque , j’animerai une table ronde  

14h15 - 15h45. Table ronde 2: LES PIONNIERS DE L’INNOVATION
Redonner du sens aux pratiques, impliquer les populations, lutter contre les cloisonnements administratifs et bousculer les rigidités et les conservatismes.

avec la participation de Huguette Boissonat, directrice du département santé d’ATD quartmonde.

Zahia Bensekhri, médiatrice santé au centre de santé communautaire «La
Place Santé» dans le quartier Francmoisin à Saint-Denis.
Christian Fatoux, directeur de la CPAM du Gard.

Frederic Lossouarn, directeur des solidarités de la municipalité de
Nantes.

Bertrand Riff, médecin généraliste à la Maison dispersée de santé de
Lille.

Bernard Thomasse, président de la CPAM du Calvados.

Olivier Vilt, coordinateur de Un chez soi d'abord à Lille.

Animé par Anne Emery Dumas, sénatrice de la Nièvre.


Dans le cadre de la mission parlementaire qui lui a été confiée sur l’accès aux soins pour les plus démunis, Aline Archimbaud, Sénatrice de Seine-Saint-Denis et Secrétaire de la commission des Affaires sociales, a remis mardi 24 septembre  son rapport au Premier Ministre.

Au terme de nombreux déplacements de terrain dans différentes régions et de plusieurs centaines d’auditions de professionnels de santé, de personnels de la sécurité sociale, d’assurés sociaux, d’élus, de travailleurs sociaux et de chercheurs, Aline Archimbaud analyse dans ce rapport les raisons multiples qui ont fait que l’esprit de la loi CMU est aujourd’hui défiguré.

J’avais reçu Aline Archimbault à Nevers le 17 juin dernier. Ayant travaillé avec elle sur ces questions, j’ai pensé utile de lui présenter la situation de la Nièvre. Nous avons rencontré les associations qui œuvre quotidiennement sur le terrain pour les entendre et bénéficier de leur connaissance particulière du sujet .Nous avons également échangé avec elles sur les propositions concrètes qui pourraient être faites.



Au cours de cette journée, nous avions rencontré :

- le Collectif Solidarité qui regroupe 27 associations et institutions nivernaises du secteur social agissant dans le cadre de la lutte contre les exclusions et la pauvreté dans notre département, parmi elles se trouvaient présentes : l'association les Acteurs Solidaires En Marche; Pagode ; le Bureau Information Jeunesse; des assistantes sociales du secteur des Bords de Loire et du CCAS de Nevers; l'Association d'Aide aux Victimes (Andavi).

- La chef de projet au pays Nivernais-Morvan, Laurianne Legeay .Le pays pilote les contrats locaux de santé et il est chargé de mettre en place une politique territoriale de santé.

- La directrice du groupement interprofessionnel de la santé et de l’autonomie du pays Bourgogne Nivernaise, Marie Fautrier, accompagnée du Président, Jean Loup Lafeuillade et de Madame Frédérique Leblanc, chargée de mission. Le groupement a mis en place le suivi des grossesses sur le secteur suite à la fermeture de la maternité de Clamecy.

- La directrice de la Maison de la Prévention et de l’Accès aux Soins (MPAS), Isabelle Cimenti. La MPAS mise en œuvre par la Mutualité Française Bourguignonne dans le cadre de la Politique de Ville et du Dispositif de Réussite Educative, se situe dans le quartier de la Grande Pâture à Nevers. Cette structure a pour mission de répondre aux carences qui entravent la réussite éducative de l’enfant, de réaliser un bilan de santé complet en lien avec ceux qui ont déjà été effectués, d’accompagner les familles dans la démarche « santé », de participer et mettre en place des actions de prévention.

- Les médecins spécialistes de la gérontologie, les docteurs Beneviste et Patoureaux et le docteur Warein, vice-président du CCAS de Nevers. Les problématiques liées à l’accès aux soins des séniors dans notre département interviennent de manière récurrente.

Refus de soins, labyrinthe administratif pernicieux, obstacles financiers : des millions de personnes se trouvent aujourd’hui face à un véritable parcours du combattant lorsqu’elles souhaitent se soigner.

Afin de retrouver le souffle de solidarité de la loi de création de la CMU en 1999, ce rapport formule quarante propositions pour repenser la protection sociale française des personnes en situation de précarité. Ce “choc de solidarité” doit passer notamment par la lutte contre les dépassements d’honoraires, la généralisation du tiers-payant, une simplification administrative, drastique, des innovations sociales à soutenir et une prévention à développer.

S’appuyant sur un rapport du SGMAP (Secrétariat Général à la Modernisation de l’Action Publique), service dépendant du Premier Ministre, Aline Archimbaud rappelle que la prise en charge des soins le plus en amont possible n’est pas seulement une exigence morale, mais également une perspective d’économies significatives à moyen terme. En effet, le renoncement et le retard tardif aux soins coûtent des sommes colossales à l’assurance maladie, car l’état de santé se dégrade entre temps, nécessitant des soins plus lourds.

Les propositions qu’il contient, dont certaines ont été reprises en partie dans la stratégie nationale de santé, auront vocation à être intégrées dans le
Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS).



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