vendredi 28 juin 2013

QUELLE DÉCENTRALISATION POUR L'AVENIR DES TERRITOIRES RURAUX ?


Le Conseil Général et l'Union Amicale des Maires de la Nièvre ont organisé, lundi 24 juin au visio-center de Magny-Cours, une rencontre des élus nivernais sur le thème : QUELLE DÉCENTRALISATION POUR L'AVENIR DES TERRITOIRES RURAUX?



   Cette matinée était consacrée à l'information des élus locaux sur l’état d’avancement des textes et leur impact potentiel sur l’avenir des territoires ruraux en particulier.Il s'agissait de réfléchir de manière transversale entre les différentes collectivités et les différents élus, sur les implications des différents textes et de formaliser des propositions concrètes à intégrer dans le rapport  de l'Association des Départements de France (ADF) « Nouvelles ruralités » afin de les faire porter par nos parlementaires dans le cadre des débats sur les différents textes.


 Je suis intervenue dans le cadre de la Table ronde « Nouvelles ruralités et décentralisation »

Avec Huguette Judas, maire d'Urzy, Jean Sébastien Halliez ,maire de Brassy et  Frédéric Eon, chargé de mission à l'ADF.

Nos échanges et discussions avec la salle se sont basés sur la problématique suivante : 

- Les territoires ruraux se distinguent des métropoles mises en avant dans le cadre des textes en cours de discussion, ceux-ci ont cependant la capacité et le souhait de jouer un rôle dans la construction de l’avenir de la France.
Si leurs forces sont spécifiques, leurs besoins le sont aussi. La RGPP et la décentralisation de 2004 se sont accompagnés d’un recul de la présence territoriale de l’Etat.
Les textes répondent-ils aux besoins de renforcement de l’ingénierie ? Apportent-ils des réponses en termes d’offre et d’organisation des services sur les territoires ?


La NOAO révélée à Magny-Cours


Voiture hybride  de série destinée principalement aux écoles de pilotage, NOAO a été réalisée dans le cadre d'un projet collaboratif des entreprises du Pôle de la Performance de Nevers Magny-Cours (PPNMC).



C'est une voiture de sport électrique développée et construite il y a un an par 6 entreprises du technopole de Magny-Cours.

 Mercredi 20 juin 2013,j'étais sur le circuit de Magny-Cours aux côtés de Madame la Préfète et des élus qui ont soutenu le projet pour faire des essais avec ce  bolide très silencieux.


extraits du reportage de France 3 Bourgogne
"Pour l'heure, cette voiture de sport électrique est un prototype. Mais le but est de la fabriquer en série d'ici deux à trois ans, avec les entreprises du technopole nivernais. La "Noao" est un petit bolide innovant, car hybride, qui peut tout de même atteindre une vitesse de 200 km/h.

Cette voiture de course nouvelle génération est destinée aux écoles de pilotage qui souhaitent proposer des stages de conduite plus respectueux de l’environnement. Ce Pôle de performance de Nevers-Magny-Cours est la seule entité en Europe capable de sortir un démonstrateur – prototype en petite série en si peu de temps. 

La "Noao", qui ne pèse que 990 kilos, est équipée d’un moteur électrique de 90kW (122ch). Un petit moteur 3 cylindres 1L de 68ch fait office de prolongateur d’autonomie et vient alimenter les 3 batteries lithium-ion d’une capacité cumulée de 20 kWh. Il est possible de recharger la voiture en une heure sur une prise 380V-32A. Vous trouverez sur le site de l'entreprise Ligier 
toutes les caractéristiques techniques de ce véhicule."


Vous pouvez également voir le reportage réalisé par Régis Guillon et Murielle Rousselin à cette occasion sur le site de France 3 Bourgogne.

VISITE DE COMMUNES sur le canton de BRINON SUR BEUVRON


Régulièrement je me rends en visite dans les communes afin d'échanger  avec les élus et évoquer leurs projets .

Jeudi 27 juin, j'ai visité les communes de 




ASNAN





et

CHALLEMENT

samedi 22 juin 2013

Le ministre de l'agriculture s'engage pour la relance de l'élevage Français



Conscient des difficultés auxquelles doivent faire face les éleveurs, et de l’importance du maintien et de la relance de leurs activités pour l’économie des territoires, Stéphane Le Foll a fait de l’élevage une priorité de son action. Le Ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt est fortement mobilisé en réponse aux inquiétudes des éleveurs.


Son action repose sur trois engagements 


1. Assurer une meilleure rémunération des producteurs

Améliorer les relations commerciales

- Une meilleure prise en compte des coûts de production :
  • Le projet de loi consommation introduit une modification de la LME obligeant à inclure dans les contrats une clause ouvrant la possibilité de renégocier en cas de variation significative des prix des matières premières.
  • Concernant les contrats entre producteurs et transformateurs relevant de la LMAP, une clause du même ordre est également introduite, dans le projet de loi consommation.
  • La France continue à porter à Bruxelles, dans la réforme de la PAC, le fait que les mécanismes de crise puissent être déclenchés sur la base de l’analyse des coûts de production et plus seulement des prix de vente des produits.
- Des relations commerciales plus équilibrées :
  • Entre producteurs et transformateurs : le dispositif « contractualisation » de la LMAP sera modifié : encadrement des clauses de sauvegarde, meilleure protection des jeunes agriculteurs, renforcement du rôle du médiateur. Les premières organisations de producteurs (OP), qui permettent une négociation collective des contrats par les agriculteurs dans le secteur laitier ont été reconnues : elles permettront aux producteurs de négocier collectivement avec leur laiterie. L’organisation via les OP doit encore être renforcée.
  • Entre transformateurs et distributeurs : le projet de loi sur la consommation introduit une clarification des modalités de négociation sur la base des conditions générales de vente, une obligation de transparence sur le contenu des contrats, des précisions sur les modalités d’application des contrats signés, ainsi qu’un durcissement des sanctions.
  • Alors que les dispositifs de médiation entre clients et fournisseurs sont insuffisamment utilisés par le secteur agroalimentaire, la médiation interentreprises dédiera un des spécialistes au secteur agroalimentaire.

Mieux valoriser l’origine France et assurer des débouchés à nos productions

- la France a mobilisé d’autres Etats Membres de l’Union Européenne dont l’Allemagne pour demander à la Commission de renforcer au niveau communautaire l’obligation de la mention d’origine de toutes les viandes et des produits transformés carnés : le Commissaire européen Tonio Borg a d’ores et déjà annoncé le 20 mars dernier qu’il avancerait à l’automne 2013 la discussion autour du rapport sur cette question afin de proposer un renforcement de la législation en la matière avant la fin de l’année.

- La mise en avant et la valorisation de l’origine française des viandes, dans le cadre d’une démarche volontaire des filières, doit permettre de mieux rémunérer la production et la transformation. La réflexion en cours sur le développement d’un socle commun à toutes les viandes (« viande de France » ou « viande française »), sur la base des logos déjà existants y contribuera, en valorisant les points communs à toutes les filières : haut niveau d’exigence sanitaire et de traçabilité, respect des normes environnementales et de bien-être, normes sociales, définition commune de la notion d’origine.

- La promotion des produits français à l’export, dans le cadre des déplacements internationaux, via :
  • Des accords de partenariat : accord signé lors du déplacement du Président de la République en Chine pour offrir des perspectives de marchés pour les produits de charcuterie
  • Des accords permettant de lever des barrières sanitaires avec plusieurs pays tant sur la viande que sur la génétique animale : fin mai avec le Maroc, la Tunisie, l’Irak, l’Ukraine ou la Birmanie, après, entre autres, le Japon en février dernier.

mardi 18 juin 2013

Difficultés d’ACCES AUX SOINS : Journée d’étude à Nevers


 
En tant que sénatrice, membre de la commission des Affaires Sociales j’ai accueilli à Nevers  hier, le 17 juin ,  ma collègue, la sénatrice de Seine- Saint -Denis Aline Archimbaud mandatée par le Premier Ministre pour une mission sur l'accès aux soins des plus précaires.


 
 
Cette mission traite de problématiques aussi complexes que le non-recours aux droits sociaux (CMU-C, CMU, AME et ACS) et les effets de seuil, le renoncement aux soins ou encore les refus de soins, ainsi que l'accès à la complémentaire santé.
La mission s'intéresse aussi bien à la grande pauvreté (sans abris, sans papiers) qu'aux travailleurs pauvres (gagnant moins que le SMIC temps plein), sans oublier certaines catégories de populations qui rencontrent des difficultés particulières (jeunes, familles monoparentales, personnes en situation de handicap, bénéficiaires du minimum vieillesse et de l'AAH, etc.).
Ayant travaillé avec elle sur ces questions, j’ai pensé utile de lui présenter la situation de la Nièvre. Nous avons rencontré les associations qui œuvre quotidiennement sur le terrain pour les entendre et bénéficier de leur connaissance particulière du sujet .Nous avons également échangé avec elles sur les propositions concrètes qui pourraient être faites.

Au cours de cette journée, nous avons rencontré :

Désertification médicale : Le Sénat défend ses territoires


Les Sénateurs socialistes vigilants pour la défense des territoires

 
Le nombre total de médecins n'a jamais été aussi élevé en France, pourtant comme vous le savez, l'on assiste ces dernières années à la formation de zones sous médicalisées dans lesquelles les patients éprouvent des difficultés à accéder aux soins dans des conditions de proximité et de délais satisfaisantes.
Ces « déserts médicaux » sont souvent des espaces ruraux, mais aussi certaines villes moyennes ou des zones péri-urbaines. Cette situation pose un problème majeur d'égalité des territoires et d'égalité entre les citoyens.
 
Le Sénat a donc décidé de se saisir de la question. Un groupe de travail présidé par le sénateur socialiste Jean-Luc Fichet a été constitué au sein de la commission du développement durable.

Après de nombreux mois d’auditions et de déplacements en régions et à l’étranger, un rapport a été rendu en février dernier, suivi d’un débat en séance publique, au Sénat, le 11 juin 2013.
 
Le rapport évalue l'efficacité des dispositifs visant aujourd'hui à remédier aux difficultés qu’ont bon nombre de nos concitoyens à accéder aux soins. Face aux limites mises en lumière, il propose d'apporter des réponses pragmatiques dans l'intérêt des territoires et de leurs habitants, inspirées avant tout par le souci de l'intérêt général. Les solutions proposées sont nouvelles ; elles incluent des mesures volontaristes.
 
Suite à la remise du rapport, les Sénateurs socialistes ont interpelé Mme Marisol Touraine, ministre de la santé, au cours d’un long débat. Il est en effet nécessaire aujourd’hui de s’engager fortement dans la lutte contre la désertification médicale. Le « Pacte Territoire-Santé » comprenant 12 engagements concrets annoncés par la Ministre en décembre 2012 est un premier pas important. Mis en œuvre dès cette année 2013, il vient en complément et en renfort des conclusions auxquelles est arrivé le Sénat.
 
Il s’agit ici pour les sénateurs socialistes de rester vigilants et en première ligne dans la défense des territoires, notamment sur un sujet aussi essentiel que la santé et l’accès aux soins pour tous.
 

 

Stéphane LE FOLL réaffirme son engagement pour la défense de la viticulture


COMMUNIQUE DE PRESSE
Stéphane Le FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, a inauguré dimanche dernier, le 16 juin 2013, à Bordeaux le Salon international du vin et des spiritueux (VINEXPO). Rendez-vous majeur de la profession au niveau international, il marque le rôle incontournable qu’y joue la France, premier producteur mondial.


Cette inauguration a permis au Ministre de confirmer son engagement pour soutenir la viticulture, qui constitue une filière majeure pour l’emploi dans notre pays, avec plus de 85 000 viticulteurs et près de 190 000 emplois directs, et pour sa balance commerciale, avec plus de 11 milliards d’euros d’exports en 2012.

Stéphane LE FOLL a ainsi rappelé son action pour la défense des intérêts de la viticulture française dans la future Politique Agricole Commune, qui fait actuellement l’objet des dernières phases de négociation avec la tenue du Conseil agriculture des 24 et 25 juin prochains. Sous l’impulsion de la France, le retour sur la décision de 2007 de supprimer des droits de plantation, pourtant indispensables à la régulation de la production et à la qualité de l’offre européenne et française de vins, est désormais acquis. La France a également agi pour la défense des appellations d’origines et des mentions traditionnelles, qui sont des aouts clefs pour les productions françaises, marquant leur qualité et leur ancrage dans un territoire et un terroir.
Stéphane LE FOLL a ainsi rappelé son action pour la défense des intérêts de la viticulture française dans la future Politique Agricole Commune, qui fait actuellement l’objet des dernières phases de négociation avec la tenue du Conseil agriculture des 24 et 25 juin prochains. Sous l’impulsion de la France, le retour sur la décision de 2007 de supprimer des droits de plantation, pourtant indispensables à la régulation de la production et à la qualité de l’offre européenne et française de vins, est désormais acquis. La France a également agi pour la défense des appellations d’origines et des mentions traditionnelles, qui sont des aouts clefs pour les productions françaises, marquant leur qualité et leur ancrage dans un territoire et un terroir.

lundi 10 juin 2013

Mobilisation du FOND des CALAMITES AGRICOLES

Courrier à Stéphane LE FOLL , ministre de l'Agriculture


Monsieur le Ministre,

         Le département de la Nièvre a connu, cet hiver et ce printemps, une situation climatique particulièrement difficile. Une pluviosité exceptionnellement longue et abondante a occasionné des dommages conséquents aux exploitations agricoles, tant céréalières que d’élevage.

         Les intempéries et l’absence de soleil ont entraîné une non-pousse, et qui plus est de mauvaise qualité, à quoi s’est ajoutée une sur-perte due aux piétinements des animaux sur des sols détrempés et boueux dans les prairies pâturées. Les éleveurs ont dû affourager au pré depuis plusieurs semaines, d’autres ont préféré transférer les animaux sur des prairies de fauche, avec les corollaires : perte de stock et nécessité d’acheter paille et aliments en supplément, et certains ont même été obligés de les rentrer de nouveau dans les stabulations.

         En grandes cultures, l’excès d’eau a non seulement détruit une partie des terres ensemencées mais empêche également les semis de printemps.

         Les exploitants nivernais m’ont fait part de leur grande inquiétude quant aux conséquences de cette situation.         

         Dans le cadre de la mobilisation du Fond des calamités agricoles, une mission d’enquête a été organisée le 4 juin en vue de constater les dégâts liés aux intempéries sur les parcelles fourragères.

vendredi 7 juin 2013

Visites de communes dans le canton de CORBIGNY

En visite le jeudi 6 juin 

A Corbigny pour parler du projet Ersia et de la salle multimédia en projet
 A Magny-Lormes pour un tour d'horizon des projets de la commune
 A Anthien sur le chantier de rénovation du lavoir fontaine avec Monsieur le Maire

 

Visites de Communes dans le canton de SAINT SAULGE

Le 31 mai dernier , j'étais en visite dans les communes de ROUY; CRUX LA VILLE; et JAILLY


A ROUY avec le maire
Avec les élus à JAILLY


Découverte du très beau lavoir de Grande Fontaine à CRUX LA VILLE
 
 

Sénat - communiqués de presse